Notre projet politique

L’avenir se construit aujourd’hui !

Notre pays fait face à plusieurs défis, parmi lesquels certains menacent l’existence même de notre Nation. Nous assistons à une mal gouvernance caractérisée, une crise sociale, une perte de repères pour la jeunesse et une inquiétude des parents qui ne peuvent plus assurer leurs rôles auprès de leurs familles encore moins espérer le soutien de leur progéniture désœuvrée.

Notre environnement se détériore sous nos yeux et le Sénégal est en train de perdre sa réputation de pays le plus démocra-tique au sud du Sahara. Il nous faut alors repenser les poli-tiques d’aujourd’hui pour créer les conditions d’avoir un autre avenir, différent de celui que le gouvernement actuel de par sa politique et ses pratiques, nous réserve. Le mouvement UN AUTRE AVENIR est justement créé pour rassembler tous les citoyens qui pensent comme nous qu’un autre avenir est pos-sible pour le Sénégal.

Pour y parvenir, nous sommes convaincus que le projet suivant que nous avons décliné dans ses grandes lignes serait la solu-tion, si nous avons la confiance des Sénégalais, leur adhésion, leur soutien et leur participation dans sa mise en œuvre. Nous sommes convaincus qu’ensemble UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LE SENEGAL EST POSSIBLE.

 

Chapitre I - Institutions

La Charte issue des Assises Nationales constitue un outil très intéressant qui va inspirer la réforme institutionnelle que nous allons immédiatement faire, afin de remettre à niveau nos Institutions pour les ancrer définitivement dans l’ère moderne.

I. PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE 

1. Mandat de 5 ans renouvelable 1 fois

2. Ne peut plus être chef de parti

3. L’utilisation des fonds politiques sera justifiée auprès des corps de contrôle

4. Encadrement dans les nominations aux postes civils et militaires 

 

II. GOUVERNEMENT

1. Limitation du nombre de ministres et secrétaires d’Etat à 20

2. Aucune obligation pour un ministre de faire de la politique

3. Impossibilité d’être ministre et d’exercer un travail dans le privé

4. Suppression de ministres conseillers et de ministres directeurs de cabinet

5. Obligation de résultats et responsabilité engagée du Ministre

 

III. PARLEMENT

1. Assemblée Nationale et Sénat crée à nouveau

2. Suppression du HCCT

3. Maintenir le CESE mais réformé avec plus d’hommes et de femmes d’expérience

4. Suppression de toutes les chambres ou structures budgétivores et inefficaces (Haut Conseil du dialogue national, Haut Conseil des NTIC etc.)

5. Plus aucune caisse noire mise à disposition des présidents des Chambres

6. Suppression des Agences nationales et renforcement des directions dans les ministères

 

IV. JUSTICE

1. Réforme de la justice pour plus d’indépendance, Haut Conseil de la Magistrature qui va participer et avoir son mot à dire dans les choix politiques touchant la justice

2. Création d’un Parquet financier

3. Suppression de la CREI

4. Suppression de l’OFNAC et tout autre organisme similaire

5. Lutter contre le surpeuplement dans les prisons

 

V. COLLECTIVITES LOCALES ET DECENTRALISATION

1. Corrections des failles

2. Fonds de dotation

3. Dépolitiser les rapports entre les élus locaux et le pouvoir central

4. Informatisation des administrations communales

5. Plus d’autonomie en recherche de financement

 

Chapitre II - Budget, fiscalité, finances publiques, politique économique et sociale

1. Equilibre budgétaire

2. Contrôle strict des subventions et abattements fiscaux

3. Révision générale des politiques économiques

4. Revue de l’assiette fiscale et réforme fiscale

5. Lutte contre la fraude fiscale et l’évasion des capitaux

6. Adaptation de loi sur la sortie des devises aux réalités opérationnelles

7. Revue des taux de taxations des marchandises importées

8. Audit du fichier des employés publics

9. Mise en place d’une politique économique et sociale

10. Diminution et contrôle strict des dépenses de l’Etat

11. Augmentation du budget d’investissement de l’Etat

12. Nouvel ordre dans les organisations syndicales et professionnelles

13. Imposition à tous les partis politiques de participer individuellement aux élections locales et suppression de tous ceux qui n’ont pas réussir d’avoir des élus

 

Chapitre III - Secteurs économiques prioritaires

I. EDUCATION

II. SANTE

III. AGRICULTURE – ELEVAGE – PECHE

IV. TOURISME & ARTISANAT

V. COMMERCE & PME-PMI

VI. NTIC

VII. ENERGIES

VIII. SECTEUR INFORMEL

 

Chapitre IV - Mesures correctives sur la politique actuelle

I. POLITIQUES SECTORIELLES

Domaines suivants : éducation, santé, agriculture, élevage, pêche, la culture, les sports, migrations, formation et emploi des jeunes, financement des femmes, revalorisation des pensions de retraite, sécurité sociale pour tous, prise en charge des handicapés.

II. REFORMES ECONOMIQUES

Réformes économiques qui favorisent les entreprises privées nationales dans le développement économique et dans la création d’emplois pour résorber le chômage des jeunes, privilégier le patriotisme économique et la préférence nationale pour les commandes publiques. Création de zones d’affaires dans tous les grands centres urbains afin de booster l’entrepreunariat.

III. DELITS FINANCIERS ET DETOURNEMENTS DES DENIERS PUBLICS

Institution d’un parquet financier où des professionnels du droit  pourront lutter de manière efficace contre la criminalité financière. Renforcement de la Cours de Comptes, de l’IGE, et de tous les corps de contrôle de l’Etat. Audit indépendant systématique des comptes et finances publiques.

IV. HAUT CONSEIL DE LA REPUBLIQUE COMPETENT DANS LES DOMAINES SUIVANTS 

1. Ressources énergétiques : pétrolier, gaz

2. Ressources minières : or, zircon, phosphates etc.

3. Le foncier

4. Ressources halieutiques

5. Environnement

V. MARCHES PUBLICS 

Adoption d’une loi sur les marchés publics avec un nouveau code

VI. ETAT DE DROIT 

1. Nomination et affectation des juges avec l’accord du Haut Conseil de la magistrature

2. Renforcement de l’indépendance des juges en réformant la dépendance du Parquet au ministre de la justice

3. Lutter contre la gestion familiale, clanique, patrimoniale, partisane des affaires publiques

4. Libération de toute les personnes détenues sur bases d’accusations politiques et de tous les détenus politiques ou d’opinion

5. Régler le problème de la surpopulation carcérale, des longues détentions provisoires et de la vétusté des prisons

VII. CODE ELECTORAL

Suppression du scrutin majoritaire à un tour, instauration de la proportionnelle au niveau nationale et départementale ce qui favorise une meilleure représentation des populations à l’assemblée nationale et instauration du dialogue entre acteurs politiques pour un processus électoral crédible, fiable et consensuel. Audit du fichier électoral.

VIII. ASSEMBLEE NATIONALE

Réforme le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale pour permettre aux députés de faire correctement, librement et en toute indépendance leur travail parlementaire. Adoption immédiate d’une loi et des décrets d’application pour rendre effectif le Statut de l’Opposition inscrit dans notre constitution, suite au référendum de 2017 et règlement du financement des partis politiques. Garantir l’accès équitable de tous les partis politiques aux médias publics et réglementation des temps de paroles et des publi-reportages sur les médias privés en périodes électorales.

IX. DIPLOMATIE

Réhabilitation de la diplomatie sénégalaise en Afrique et dans le monde, avec le renforcement des relations avec les pays voisins. Dépolitisation du personnel diplomatique et consulaire et priorité aux professionnels de la diplomatie. Faire participer l’expertise de la diaspora aux actions des bureaux économiques. Ancrage au Panafricanisme, à l’objectif des Etats-Unis d’Afrique et de la Renaissance Africaine avec la Diaspora comme Région à part entière. Plus d’interactivité avec la diaspora pour prendre en charge tous leurs problèmes. Diversification des partenaires au développement et ouverture vers tous les pays du monde.

X. QUESTION DE LA DOUBLE NATIONALITE

Nous allons mettre sur la table la question de la double nationalité des Sénégalais qui veulent s’engager dans la politique et que les lois actuelles interdisent d’accéder à certaines fonctions. Dans ce monde actuel où les personnes se déplacent et s’établissent facilement partout, il faut repenser la double nationalité pour permettre à tous les citoyens de participer au développement de leur pays.

XI. PLAN ECONOMIQUE

Nous allons éviter de faire table rase sur les acquis que les plans économiques antérieurs. Nous ferons les corrections nécessaires et mettrons en place un économique consensuel qui pourrait rencontrer le souhait des acteurs politiques et économiques du pays afin de lui donner toutes les chances d’être maintenu le temps nécessaire. Si nous ne donnons pas un signal fort aux investisseurs étrangers sur la stabilité de nos prévisions, il serait difficile de les mobiliser vers le Sénégal et de les garder longtemps comme partenaires.

XII. SPORTS & CULTURE

Développer les pratiques sportives dès l’école primaire pour favoriser l’éclosion de talents et mettre sur pieds une vraie politique sportive par un soutien et un encadrement de tous les pratiquants. Une politique pareille sera faite dans le domaine culturel où il faut accompagner toutes les initiatives au niveau des écoles, mais également de la part de particuliers travaillant dans le domaine de tous les arts (théâtre, cinéma, danse, musique, art plastique, peinture etc.).

Un Autre Avenir

Un autre souffle est possible

 

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